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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 09:28

Kakadu aboriginal painting (7)   Kakadu (50)

 

Le 5 novembre : Nous commençons notre traversée du désert, après un petit check-up du 4x4, en espérant qu’il arrive à relier Brisbane – Darwin.

Les villes deviennent inexistantes sur notre passage et sont remplacées par des Road house qui font office de petit point de ravitaillement et station essence ! Sur la route nous croisons les fameux « road train », ces camions tirant 3 à 4 remorques, soit plus de 60 m de longueur. Ils roulent à vive allure, et si toi tu hésites parfois à les doubler à cause de la dernière remorque qui balance un peu sur les côtés, eux n’hésites pas. Attention à bien garder sa gauche sinon ça décoiffe !

 

Plus nous avançons, plus la chaleur monte, le décor devient rouge, tantôt avec plein d’arbres et montagneux, tantôt plat et tout sec, tellement sec que nous apercevons des dizaines de feux par jour. Pas un nuage, le ciel bleu et le soleil qui vous assassine. Un stop à chaque road house s’impose (environ tous les 150 ou 300 bornes tout de même) pour acheter des bouteilles d’eau fraiches (car l’eau se fait rare et celle que l’on trouve est toujours bouillante) et prendre une douche TOUT HABILLE pour nous tenir frais…. au moins 3O min !!

 

Mont Isa et Tennant Creek sont des villes aborigènes où les gens viennent te parler assez facilement et sont gentils, même si au début nous ne sommes pas toujours rassurés par certains d’entre eux. Nous campons au pied des Devil’s marbles, ces gros rochers ronds comme des ballons qui son empilés les uns sur les autres. N’aillez pas peur la nuit si vous entendez du bruit, ce sont les dingos (chiens sauvages) qui errent en quête de nourriture. Toutes les nuits, il y a des orages secs, sans pluie ; des éclairs qui fendent le ciel et qui laissent des couleurs rouge et orange dans les nuages.

 

Plus au nord, nous montons vers Katherine pour admirer ses gorges ; malheureusement on ne peut pas s’y baigner , ni faire du canoë à cause des crocos qui ont envahi les gorges avec la montée des eaux (nous sommes dans la Wet season). Heureusement nous avons trouvé un grand rock pool à Edith falls où nous pouvons nager à souhait… sauf entre 19h et 7h où l’heure est venue pour les fresh water crocs de venir se nourrir !!! Ahahah, espérons qu’ils aient leurs montres à l’heure et qu’ils ne viennent pas plus tôt.

Une petite explication s’impose sur les CROCS : les fresh water crocs (d’eau douce) ne sont pas méchants et n’attaquent pas (en général) l’humain. Tandis que les Estuarines crocs (d’eau de mer) sont beaucoup plus dangereux et aiment bien la chair fraiche !! Cependant ils arrivent que des estuarines crocs s’aventurent dans l’eau douce indétecté, donc il y a toujours un risque.

Mais apparement la montée des eaux n’est pas encore assez importante pour que ces derniers puissent passer…. Bon, un croco reste un croco, si on en voit un, il faut faire le mort sinon il vous attaque encore plus.

 

En chemin vers Darwin, nous nous arrêtons dans des pools thermales à 32°C, telles un Center Parc amélioré sauf que c’est naturel, avec des couloirs d’eau dans la forêt et le courant qui te pousse jusqu’à une petite cascade et une grande piscine d’eau limpide. Bref, un paradis !

Au Litchfield National Park, nous sommes comme des poissons dans l’eau. Finis les marches, nous ne tenons pas plus d’1 km avec la chaleur et préférons les rock pools pour se baigner. Des petits, des grands, des cascades, il y en a pour tous les goûts. Au loin, le décor des termitières géantes par centaines, atteignant jusqu’à 6m de hauteur.

 

Dernier arrêt important pour cette partie du voyage : KAKADU ! Sur les terres aborigènes, ce grand parc national est remplie de végétation presque vert fluo à perte de vue pendant la Dry season. Mais quand vient la Wet season, il n’est autre qu’un marais géant où les eaux montent de plusieurs mètres et englouties tout. Et c’est aussi le paradis des moustiques géants et qui sont très agressifs. Nous sommes arrivés juste avant la fermeture du parc, les dirts road ne sont plus ouvertes mais il reste les routes goudronnées pour visiter un peu. C’est là que nous pouvons observer les peintures aborigènes sur la roche, vieilles de 20 000 ans et les plus récentes ne datent que d’une centaine d’années. C’est beau, on dirait que c’est fait d’hier. Cela raconte l’époque du Dreamtime, avec le Rainbow serpent.

Ce fut l’occasion de faire un tour en bateau pour aller spotter les crocs dans les rivières et de longer l’escarpement d’Arnhem Land, Terre protégée entièrement aborigène. Notre guide aborigène nous a expliqué un peu leur culture et la façon de trouver de la nourriture dans le bush. Très intéressant quand on se rend compte que nous, nous pourrions mourir dès le 1er jour par manque d’eau, alors que l’aborigène lui, lèverait la tête vers un arbre, percerait un trou dans la boule de l’arbre pour faire couler 2L d’eau. Bref, l’aventure de vivre dans le bush serait tentante mais relèverait du Survivor, alors on va réfléchir un peu et plutôt reprendre la route vers la côte Ouest pour enfin trouver le bon air frais de la mer qui nous rafraichira… peut-être !

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